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(Pensées, extrait d’un journal 0, « Fuite totale Â»)

 

J’ai dû fuir ma patrie, ses champs dorés, son odeur de pain parfumé.

Le garde de la ville et le grand oiseau n’avaient pas l’air de me vouloir du bien. Je suis partit, droit devant moi. J’ai pris la seule destination que je pouvais prendre, pas un sous en poche.

Courir, droit devant soi.

Ma capuche sur le dos, je traverse la rue.

J’ai parlé à un grand oiseau bleu, qui ressemblait au orangé d’amakna. Il a une odeur boisée, et dis que Bonta est la nation de la tolérance.

Donc ils ne sont pas raciste.

J’ai avancé, passeport en main, droit vers cette nouvelle nation.

 

(Pensée, extrait d‘un journal 1, « Bar de Bonta Â»)

 

Je suis arrivé à Bonta. Ça l’air moins grand qu’Amakna, mais ça a l’air tranquille. La taverne semble vide, les gens qui s’y trouvent sont calmes. Pourtant, la nuit va arriver... Ils ne picolent pas ?

J’ai entendu une dispute derrière le bar. On n’entend qu’eux, apparemment. Ho, j’espère qu’ils ne vont pas en venir aux mains...

On ne me connait pas, ici. Il ne semble pas y avoir de rejets des « blancs » contrairement à Amakna. Je me promène depuis quelques temps sans ma cape. Les gens ne écartent pas, personne ne m’a rien lancé. Je peux peut etre passer pour un citoyen lambda.

Pour une fois, je vais essayer de les arrêter. Je n’ai jamais aimé la violence, mais à Amakna, pas question d’essayer de les raisonner... Penser à la survie avant tout.

Je me lance, abordant les deux cra. La dame m’a lancé un regard qui m’a pétrifié sur place. Regard de haine. Une amaknéenne ?

Elle est partie en plantant le cra. Il s’appel Farn, et dit qu’il veux bien être mon ami.

« Ami » ?

 

 

(Pensée, extrait d’un journal 2 : « début de connaissances Â»)

 

Je me suis installé dans un coin de la taverne. J’écoute. Sans que je comprenne pourquoi, on m’a proposé de me lever et de m’assoir à une table. Il y a une sacrieuse, un xelor et un cra. La sacrieuse s’apelle Lisiana. Le xelor, c’est Chield Time, ou Chield. Le cra ne s’est pas présenté. Ils sont gentils. Pourquoi ?

Miss Lisiana dit que je ne devrait pas rester dans mon coin, me faire des amis. Encore ce mot « ami Â» ?

Je me suis renseigné un peu. La cratte rouss qui s’appel Matsuko fait bien partie d’une guilde, les « Tisseurs De Rèves Â». J’ai vraiment envie d’en faire partis. Mais voudra-t-on de moi ?

 

 

( Pensées, extrait d’un journal 3 : « Les amis ? Â»)

 

Chield me parle souvent en m’appelant son « ami Â». Qu’est ce que ca veux dire ? J’ai tout oublié il y a environ huit ans.... J’ai jamais eu d’amis. Chield dis qu’on peux compter sur ses amis. C’est pas sur un boulier qu’on apprend à compter, pourtant... ? Je comprends pas. Ce serait une liaison particulière entre deux humains, ils peuvent se confier l’un à l’autre. C’est une simple question de confiance ? Chield dit que ce n’est pas si simple... Que ça se sent avec le cÅ“ur. J’ai un cÅ“ur de pierre. Est-ce que ca peux marcher avec moi ?

Farn lui as dis de laissez tomber, que je finirais bien par trouver tout seul un jour. Mais quand ?

J’ai l’impression de passer à coter de quelque chose d’important, sans cœur... Mais j’ai peur de faire remonter ma haine en le libérant...

Qu’est ce que je doit faire..... ?

J’ai peur de moi... Qu’est ce que je cache sous ma coquille de pierre.... ?

Ca va exploser.... Vague de haine....

 

 

( Pensées, extrait d’un journal 4 : « rève aux Tisseurs de reves... Â»)

 

Ca fait quelques jours que je suis là, je trainasse, on me remarque...dans le bon sens du terme. Je pensait pas ca possible. J’ai rencontré d’autre membres des Tisseurs De Rève. Ils m’ont appris que Matsuko était la chef, justement. Je vais avoir un gros problème de recrutement on dirait.... Elle me hait avant de me connaitre.

Ca ne change pas beaucoup d’avant finalement. Mais disons que la raison a changée.

J’ai rencontrée Lisiana, une sacrieur, et les deux enis de la guilde, Feuille et Dark Mousy.

Mousy m’a ouvertement enguirlandé en me disant de pas baisser les bras. Ce gars est un peu particulier... mais il m’a motivé.

Je vais pas laisser tomber comme ca.

Je gagnerais ce badge de Tisseur.

Il faudrait qu’il retrouve ses bras, ce Mousy....

 

 

(Pensées, extrait d’un journal 5 : Je réussirais ? Â»)

 

Je travail dur. Les autres membres m’ont expliqué que les Tisseurs regroupaient des artisants doués. Pour ca, vu que j’ai pas un sou en poche, il faut que je puisse récolter les matériaux dont j’ai besoin, tout seul. A mes gants, hache, pioche, et faux.

Au turbin, on va leur montrer.

Je gagne quand même à être connu. Je traine souvent à la taverne. J’ai vite repéré que c’était « le Â» lieux d’échange, surtout au niveau informations. Il y a quelques jours, par exemple, en ouvrant les oreilles, j’ai entendu une rumeur sur les Tisseurs. Ils essaieraient de prendre le pouvoir, planqué derrière leurs métiers. Ils ont niés ouvertement. Je ferais comme si j’avais rien entendu.

J’ai demandé à Farn pourquoi Matsuko haïssait les enis. Apparemment, des énis auraient rasé son village. Je pensais pas que ça l’énerverais autant en essayant de lui signaler que je n’était pas comme eux, lorsqu’elle est repassée à la taverne.

Elle cogne dur...

Ouille....

Ne pas abandonner.

Accroche-toi.

 

 

(Pensées, extrait d’un journal 6 : « Bat toi ou crève ! Â» )

 

Que dois-je faire ?

On dirais que toute ma vie est vouée aux echecs. On m’as souvent dit qu’il vallai mieux que je disparaisse.

Un Rituel de Sacrifice ? Ca n’as plus l’air si terribe quand on y pense...

J’en ai parlé à Chield, de cette idée de sacrifice.

« Tu veux mourir ? Â»

J’ai pas pu repondre entierement. Juste le temps de dire quelque chose comme « j’y pensais mais.. Â».

Il m’a planté une lame en plein milieu de la poitrine.

C’est étrange. J’ai l’impression de flotter dans un lieu sans sortie. Quelle sortie, puisqu’il n’y a pas d’entrée, pas « d’ailleur Â» ?

J’ai vu un bébé pendant un court instant. Moi ? Je ne sais pas, je crois que oui et non... C’était étrange... J’ai regreter de n’avoir pu aller plus loin avec cette histoire de guilde. Mes souvenirs ont commencés à s’embrouiller, comme si on me les volait.

Et puis, je me suis relevé. Chield m’avait bien tué. J’ai une enorme tache blanche sang sur mon haut vert. Pourquoi suis-je vivant ? Pourquoi m’avoir tuer puis rammené ?

« Alors, tu veux vraiment mourir ?  Certain ? Â»

« Non, c’est trop affreux..... Â»

Je crois qu’il a souris.

« Voila ce que je voulais entendre. Debout, et bat-toi. Â»

C’était ça. Il voulait me faire comprendre que ce n’était pas le moment.

Je ne suis moralement et mentalement pas prêt à disparaitre.

 

 

(pensées, extrait d’un journal 7 : « Travail acharné Â»)

 

Monsieur Mousy est incroyable. J’ai rencontrée une des ses amies, d’ailleur, Yourri. Une eniripsette a l’air sympathique. Il tentait une arcane en pensant fortement à quelque chose. Quand je lui ai donné ma théorie et qu’il a reussi à completer son arcane, il m’a dit « T’es un genie, bravo petit ! Â»

J’ai vraiment pas fait grand-chose pourtant...

J’ai réessayé de parler à Matsuko. Et j’ai voulu insister avec les enis. J’aurais pas du. J’ai cru qu’elle allait me tuer pendant que jétait au sol. C’est à cause de ma couleurs qu’elle s’acharne, finalement ? Elle a dis que non :

« Tu ferait mieux de trepasser. Je me moque de ta couleur, tu peux bien la garder, mais si tu te reincarne, j’espère que tu changera et prendra un autre dieu que ce blasphème d’Eniripsa ! Â»

Je crois que je suis dingue. Je veux pas laisser tomber.

Les quelques autres Tisseurs que j’ai rencontrés sont gentils avec moi. Lisiana me dit aussi de pas laisser tomber. Ils m’encouragent.

Je vais bucher cette nuit et je reviendrais demain à la taverne. Si je montre à Matsuko que je suis un travailleur acharné, elle ne pourra pas refuser ma candidature.

Enfin, j’espère....

 

 

( Pensées, extrait d’un journal 8 : « Rousse furie Â»)

 

Lisiana est passée me voir, elle a dis qu’elle devait m’amener quelque part. Je vois pas où elle m’emmène, mais je la suis. On arrive à un cabanon, et en rentrant, on a du mal à voir. J’entends juste un hurlement : « qu’est ce qu’il fait ici, lui !! Â»

Matsuko !? Où je suis tombé ?

A force de regarder, je vois que ca ressemble à une réunion. Matsuko est sur une caisse, debout devant d’autres Tisseurs, reconnaissables à leurs tatouages, ou leur badges selon la personne.

Ils sont cinq ou six dans la salle. Un sacrieur bloque la sortie, les autre m’entourent, Lisiana se met dans un coin.

A moi de me débrouiller ?

A moi de me débrouiller.

Je sait pas s’ils cherchent à me protéger de Matsuko ou à m’empêcher de fuir, toujours est-il qu’il y a un rempart de Tisseur entre elle, moi et la porte. J’essaye de palabrer, mais elle s’en moque. De toute façon, pas question de fuir. Matsuko, à force de grands geste, envoi balader les Tisseurs, jusqu'à ce que sa seconde, Cryptale, la ralentisse, et me demande de sortir pour discuter au calme. Je reste donc dehors devant la porte. Je ne fuirais pas. Sur le moment, je n’y ai même pas pensé. Cryptale sort, mais avant que j’ai le temps d’écouter sa question, Matsuko arrive, ayant réussi à se débarrasser des autres Tisseurs, apparemment. Elle m’attaque, une fois de plus. Cette fois ci, elle est bien décidée à me tuer....

Je vais pas faire le poids, là.... Tout seul, peut être, mais avec les autres Tisseurs qui viennent m’aider...

 

 

(Pensées, extrait d’un journal : 9 « Non, pas le feu !! Â»)

 

Bagarre générale devant le cabanon. Je m’y attendais pas, mais apparmeent, les autres Tisseurs s’opposent encor à Matsuko. Wolrenzo le sacrieur, Cryptale, Lisiana, Yeldorth... En face, il y a seulement Matsuko.

La bataille est serrée. Quelle puissance incroyable ! Ses simples flèches sont capables de traverser les planches du cabanon, derrière lequel j’essaye de me planquer. Enfin, pas assez pour m’atteindre non plus. Malgré le fait que Cryptale, Xelorette en puissance, la ralentisse, la crâ change de type de flèches.

De là ou je suis, je vois les flèches qu’elles prépare.

Rouge, ardent, flamboyant. Du feu !

Non, pas ca !!!

Trop tard, je l’ai vu.

Pyrophobie.

 

 

(pensées, extrait d’un journal 10 : « Sale gamin ! Â»)

 

Cet eni est détestable. Il a l’air agar à me fixer avec ses yeux de merlan frits ! Et puis parler de mon passé devant tout le monde...de quoi il se mêle, franchement ?

Et il a fallu qu’il se mette en tête de rentrer dans MA guilde.

Tssss. Qu’est ce que j’ai fait à Crâ pour mériter ca, je me le demande !

Je vais lui décocher une flèche brulante à l’arrière, ca lui apprendra. Avec de la chance, il reviendra avec un autre Dieu en tête, pas ce blasphème d’Eniripsa.

Pourquoi il me fixe, qu’est ce qu’il a encor ?

Il peux pas penser en silence, aussi au lieu de marmonner...

......Il a dis « enis qui revenaient d’Ohm Â» ?

Là il a intérêt à s’expliquer.

S’il a quoi que ce soit comme rapports avec ces deux là....Il est mort.

Mouai....parents adoptifs tués par ces deux fous. Un peu la même idée qu’a Ohm, mais technique différente. Tout compte fait....hm...

Il est pas bien épais ce coco là, je sais pas ce qu’il a dans la tête mais il a deux bras et deux jambes, ca sert toujours ca.... Donc si on peux il tient vraiment à être un Tisseur...il fera ce qu’on veux....

Je fais signe à tout le monde de revenir à l’intérieur. Il a l’air complètement à plat. Pas très forte, la nouvelle recrue. Enfin on va pas lui demander des prouesses non plus.

Je lui mets le tatouage de guilde, et le présente officiellement :

« Je vous présente donc.... Â»

Sur un élan d’enthousiasme, je manque de dévoiler mes pensées :

« NOTRE ESC...heu.... le concierge de guilde. Voila. Â»

Décidément il faut que je me surveille.

Manquerais plus qu’on puisse entendre mes pensées à travers ma bouche, tiens.

Reste dans ton coin, l’éni, et continu à te taire.

Au moins un bon point pour lui.

Le silence, on s’écrase devant sa supérieure.

 

 

 

 

 

( pensées, extrait d’un journal 11 : « La persévérance Â»)

 

Je suis littéralement sur les rotules. Qu’est ce qui s’est passé ? Je lève le nez et je vois Matsuko en face. J‘ai bien cru que mon cÅ“ur allait s’arreter de battre, mais elle avait l’air aussi crevée que moi.

Pyrophobie, encor ? J’espère que j’ai pas fait de blessures graves....

Quoique avec mes capacités, j’avoue que ca m’étonnerais, ca.

Elle me demande ce qui s’es passé avec mon histoire d’Ohm et des deux enis et que ma survie peut bien dépendre de ce que je vais répondre.

Je lui ai raconté globalement : parents adoptifs, revoltes des paysans pour discrimination, les deux enis revenant de Ohm qui brulent mes parents et ma maison, ma fuite ensuite.....

Elle a l’air pensive. J’espère que j’ai rien dis de mal.

Elle rentre dans le cabanon et invite tout le monde à en faire autant.

J’ai un peu peur, mais Lisiana m’invite à rentrer.

Officiellement, Matsuko dis devant les membres présents :

« Je vous présente.... -elle me montre de la main- NOTRE ESC... heu... le concierge de guilde. Â» J’ai le signe de guilde tatoué sur le bras.

Esclave-concierge, hein ?

C’est mieux que rien.

Mousy avait raison.

Persévérance.

Ca paye.

 

 

( Pensées, extrait d’un journal 12 : « premier jour de Tisseur Â»)

 

Esclave, concierge, peut importe, je suis quand même un Tisseur. Je vais tout faire pour monter dans l’estime de Matsuko.

Persévérance, pas vrai ?

Feuille, membre de guilde, se sent traquée. Je suis là, je vais l’aider. Je sait pas si je vais beaucoup retarder l’assassin... mais c’est mon devoir. Feuille a besoin d’aide, je doit la lui donner. Question de role.

Etre là pour tout le monde, c’est le mien, non ?

Je fais connaissance avec Mousy en même temps. Quel gars incroyable quand même.

Et quelle puissance aussi !

Dans quelle guilde je suis tombé, c’est celle des puissances menacées, ou bien... ?

L’assassin qui en a après Feuille, avant que je le reconnaisse, m’a invité à une table,  et, couteau planté dans ma main, m’a bien fait comprendre que si je continuais à interferer, c’est plus qu’une main que je risquais de perdre la prochaine fois.....

Feuille et Chield ont soigné ma main, mais malgrès tout, je reste sur me positions. Je dois proteger Feuille, coute que coute. C’est mon devoir de membre.

Et de toute façon, c’est Matsuko qui me tuera si l’assassin attrape Feuille.

J’ai travaillé tout ce que j’avais aujourd’hui pour montrer à la chef que je ne suis pas un fénéant. Mais du coup, je me suis retrouvé à plat. Je faisais une sieste dans mon coin de la taverne quand je me suis fais reveiller...Par Matsuko. Elle était furax et m’a traité de fénéant. Je lui ai alors montré mon travail du jour.... Grosse baffe.

Aie, elle claque fort....

« Arrete de t’épuiser au boulot, et va dormir dans un endroit séant ! Et mange, on dirais une planche à pain ! Â»

Mais j’ai toujours été une planche à pain... Je suis un eni, pas un sacrieur ou Mousy...

Elle m’a donné une bourse pour que j’aille à l’auberge. Je n’y vais pas, et je n’utiliserais pas cet argent. La cabane où il y a eu reunion sera très bien.

Un bon sol dur, comme toujours.

Sans la peur de se faire reveiller....

 

 

Fiche: Albynn

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